It is A G E N O C I D E
Francesca Albanese plaide pour la suspension de l’adhésion d’Israël à l’ONU, invoquant un génocide en cours et l’occupation illégale des Palestiniens. Elle souligne la difficulté de prouver l’intention dans le cas d’un génocide, en le comparant aux crimes de guerre. Albanese met en lumière les violations massives des droits humains subies par les Palestiniens et appelle à la responsabilité de la communauté internationale.
Points importants :
- À 00:12, l’intervenante soutient que la situation subie par les Palestiniens depuis plus de 57 ans est un génocide, et non simplement des crimes de guerre ou des crimes contre l’humanité. Cette distinction est cruciale pour comprendre la gravité de leur souffrance et le contexte historique.
- L’intervenante souligne la difficulté de prouver l’intention derrière un génocide, ce qui complique le discours à ce sujet. Cela met en évidence les défis uniques auxquels font face les discussions juridiques et humanitaires.
- L’impact du génocide va au-delà des victimes immédiates, affectant des communautés et des nations entières. L’intervenante appelle à une reconnaissance mondiale de la nature systémique de la violence vécue par les Palestiniens.
- L’intervenante préconise la suspension des droits d’Israël en tant qu’État membre en raison de son occupation continue et de ses violations des droits humains. Cette proposition vise à rendre les nations responsables de leurs actions concernant le droit international.
Quelles sont les implications de la suspension de l’adhésion d’Israël à l’ONU ?
La suspension de l’adhésion d’Israël à l’ONU, comme l’a proposé Francesca Albanese, pourrait avoir des implications politiques, juridiques et diplomatiques considérables :
Isolement Politique : Israël pourrait se retrouver confronté à un isolement politique accru sur la scène internationale, ce qui pourrait réduire le soutien de ses nations alliées et avoir un impact sur ses relations diplomatiques.
Responsabilité pour Violations des Droits Humains : Une telle suspension pourrait symboliser une position internationale plus ferme contre les violations présumées des droits humains et l’occupation illégale, entraînant une plus grande attention et des appels à la responsabilité concernant le traitement des Palestiniens par Israël.
Impact sur les Processus de Paix : Cette suspension pourrait compliquer les négociations de paix en cours et les efforts pour résoudre le conflit israélo-palestinien, étant perçue comme une mesure punitive plutôt qu’une étape vers un dialogue constructif. Il est toutefois important de noter que les conditions du processus de paix ont déjà été violées depuis les accords d’Oslo par Israël, avec l’expansion continue des colonies dans les territoires occupés, l’assassinat ciblé de figures politiques palestiniennes, le non-respect des résolutions de l’ONU et la création d’un statu quo bloquant toute solution.
Précédent pour le Droit International : Cela pourrait établir un précédent quant à la manière dont la communauté internationale aborde les questions de génocide et d’occupation illégale, influençant ainsi les futures mesures contre d’autres États accusés de violations similaires. Il est essentiel de rappeler que ce ne serait pas la première fois qu’un membre est exclu de l’ONU ; l’exemple de l’Afrique du Sud montre que l’application de telles mesures peut contribuer à la fin de l’apartheid.
Réponse d’Israël : Israël pourrait réagir de manière défensive, ce qui pourrait exacerber les tensions régionales et avoir un impact sur ses politiques de sécurité et ses actions militaires. Sur le plan global, si l’ONU décidait de suspendre Israël et que ce dernier maintenait ses activités génocidaires contre les Palestiniens, cela pourrait accélérer des conséquences économiques drastiques. Les États-Unis pourraient cesser leur financement et la livraison d’armes, l’Union européenne pourrait stopper ses aides économiques et la fourniture d’armes, ce qui entraînerait l’effondrement de l’économie israélienne, fortement dépendante de ces soutiens.
Réactions d’autres Nations : Les réactions des autres pays pourraient être variées. Certains soutiendraient cette suspension comme une mesure nécessaire pour la justice, tandis que d’autres s’y opposeraient, invoquant des préoccupations concernant la souveraineté et les implications pour les relations internationales.
En résumé, la suspension de l’adhésion d’Israël à l’ONU marquerait un retour au respect du droit international et mettrait fin à l’impunité des crimes de guerre, tout en rendant responsables ceux qui les ont soutenus. Ne pas suspendre Israël aurait des conséquences considérables, affectant non seulement Israël et la Palestine, mais aussi le paysage géopolitique mondial. Sans cette mesure, le droit international pourrait perdre de sa crédibilité, laissant place à un monde où seuls les plus puissants imposent leur volonté sans contrainte.
Une liste des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU concernant Israël, aucune n’a été respectée:
:
- Résolution 93 (18 mai 1951) : Appel à Israël pour qu’il cesse les activités militaires dans la zone démilitarisée.
- Résolution 100 (27 octobre 1953) : Demande à Israël de cesser les travaux de drainage dans la zone démilitarisée.
- Résolution 101 (24 novembre 1953) : Condamnation de l’attaque israélienne contre le village de Qibya.
- Résolution 106 (29 mars 1955) : Condamnation de l’attaque israélienne contre Gaza.
- Résolution 111 (19 janvier 1956) : Condamnation de l’attaque israélienne contre la Syrie.
- Résolution 127 (22 janvier 1958) : Recommandation à Israël de suspendre les activités dans la zone démilitarisée de Jérusalem.
- Résolution 162 (11 avril 1961) : Appel à Israël pour qu’il cesse les activités militaires dans la zone démilitarisée.
- Résolution 171 (9 avril 1962) : Condamnation de l’attaque israélienne contre la Syrie.
- Résolution 228 (25 novembre 1966) : Condamnation de l’attaque israélienne contre la Jordanie.
- Résolution 237 (14 juin 1967) : Appel à Israël pour qu’il facilite le retour des réfugiés.
- Résolution 242 (22 novembre 1967) : Demande le retrait des forces israéliennes des territoires occupés lors du conflit de 1967.
- Résolution 248 (24 mars 1968) : Condamnation de l’attaque israélienne contre la Jordanie.
- Résolution 250 (27 avril 1968) : Appel à Israël pour qu’il s’abstienne de tenir une parade militaire à Jérusalem.
- Résolution 251 (2 mai 1968) : Condamnation de la tenue par Israël d’une parade militaire à Jérusalem.
- Résolution 252 (21 mai 1968) : Déclaration de nullité des mesures israéliennes visant à modifier le statut de Jérusalem.
- Résolution 256 (16 août 1968) : Condamnation de l’attaque israélienne contre la Jordanie.
- Résolution 259 (27 septembre 1968) : Appel à Israël pour qu’il cesse les activités dans la zone démilitarisée.
- Résolution 262 (31 décembre 1968) : Condamnation de l’attaque israélienne contre l’aéroport de Beyrouth.
- Résolution 267 (3 juillet 1969) : Confirmation de la nullité des mesures israéliennes visant à modifier le statut de Jérusalem.
- Résolution 270 (26 août 1969) : Condamnation de l’attaque israélienne contre le Liban.
- Résolution 271 (15 septembre 1969) : Condamnation de l’incendie de la mosquée Al-Aqsa et appel à Israël pour qu’il respecte le statut de Jérusalem.
- Résolution 279 (12 mai 1970) : Appel à Israël pour qu’il retire ses forces du Liban.
- Résolution 280 (19 mai 1970) : Condamnation de l’attaque israélienne contre le Liban.
- Résolution 285 (5 septembre 1970) : Demande le retrait immédiat des forces israéliennes du Liban.
- Résolution 298 (25 septembre 1971) : Confirmation de la nullité des mesures israéliennes visant à modifier le statut de Jérusalem.
- Résolution 313 (28 février 1972) : Appel à Israël pour qu’il cesse ses activités militaires au Liban.
- Résolution 316 (26 juin 1972) : Condamnation des attaques israéliennes contre le Liban.
- Résolution 317 (21 juillet 1972) : Appel à Israël pour qu’il libère les Libanais enlevés.
- Résolution 332 (21 avril 1973) : Condamnation des attaques israéliennes contre le Liban.
- Résolution 337 (15 août 1973) : Condamnation de l’enlèvement de civils libanais par Israël.
- Résolution 347 (24 avril 1974) : Condamnation des attaques israéliennes contre le Liban.
- Résolution 425 (19 mars 1978) : Appel à Israël pour qu’il retire ses forces du Liban.
- Résolution 427 (3 mai 1978) : Confirmation de la demande de retrait des forces israéliennes du Liban.
- Résolution 444 (19 janvier 1979) : Appel à Israël pour qu’il respecte l’intégrité territoriale du Liban.
- Résolution 446 (22 mars 1979) : Déclaration de l’illégalité des colonies israéliennes dans les territoires occupés.
- Résolution 450 (14 juin 1979) : Appel à Israël pour qu’il cesse ses attaques contre le Liban.
- Résolution 452 (20 juillet 1979) : Appel à Israël pour qu’il cesse la construction de colonies dans les territoires occupés.
- Résolution 465 (1er mars 1980) : Condamnation des colonies israéliennes et demande de leur démantèlement.
- Résolution 468 (8 mai 1980) : Appel à Israël pour qu’il annule les expulsions de dirigeants
Voici une liste des principaux vetoes utilisés par les États-Unis au Conseil de sécurité de l’ONU pour protéger Israël :
- Résolution sur la condamnation des colonies israéliennes (1972) – Les États-Unis ont opposé leur veto à une résolution appelant Israël à cesser ses activités de colonisation dans les territoires occupés.
- Résolution sur l’action militaire israélienne au Liban (1975) – Les États-Unis ont opposé leur veto à une résolution condamnant les actions militaires israéliennes au Liban.
- Résolution sur Jérusalem (1976) – Les États-Unis ont opposé leur veto à une résolution affirmant l’inapplicabilité des lois et de l’administration israéliennes à Jérusalem.
- Résolution sur les colonies (1983) – Les États-Unis ont utilisé leur veto contre une résolution condamnant les colonies israéliennes dans les territoires occupés comme illégales.
- Résolution sur les territoires occupés (1988) – Les États-Unis ont opposé leur veto à une résolution condamnant les actions israéliennes dans les territoires occupés.
- Résolution sur la déportation de Palestiniens (1989) – Les États-Unis ont opposé leur veto à une résolution condamnant Israël pour la déportation de Palestiniens depuis les territoires occupés.
- Résolution sur les pratiques israéliennes (1995) – Les États-Unis ont opposé leur veto à une résolution critiquant les activités de colonisation et la confiscation de terres par Israël à Jérusalem-Est et dans les territoires occupés.
- Résolution sur les colonies israéliennes (1997) – Les États-Unis ont opposé leur veto à deux résolutions séparées condamnant la construction par Israël à Jérusalem-Est.
- Résolution sur la protection des Palestiniens (2001) – Les États-Unis ont utilisé leur veto contre une résolution demandant l’envoi d’une force d’observation de l’ONU pour protéger les civils palestiniens.
- Résolution sur la condamnation des actions militaires israéliennes (2003) – Les États-Unis ont opposé leur veto à une résolution condamnant Israël pour ses opérations militaires à Gaza et en Cisjordanie.
- Résolution sur la barrière israélienne (2004) – Les États-Unis ont opposé leur veto à une résolution demandant à Israël de cesser et de renverser la construction de la barrière en Cisjordanie.
- Résolution sur le conflit à Gaza (2006) – Les États-Unis ont opposé leur veto à une résolution condamnant les opérations militaires israéliennes à Gaza et appelant à un cessez-le-feu immédiat.
- Résolution sur les colonies israéliennes (2011) – Les États-Unis ont opposé leur veto à une résolution déclarant illégales les colonies israéliennes dans les territoires occupés et les qualifiant d’obstacle à la paix.
- Résolution sur la violence israélo-palestinienne (2018) – Les États-Unis ont opposé leur veto à une résolution condamnant Israël pour la violence contre les manifestants à Gaza.
Ces vetoes reflètent la position des États-Unis de soutien à Israël dans diverses questions diplomatiques et sécuritaires au sein du cadre de l’ONU.